Après une balade urbaine et deux ateliers, les participants à la démarche « transformation du quartier Château » ont remis leur avis et préconisations aux élus le 30 novembre 2021.
En 2021, une quarantaine de citoyens ont participé à une balade urbaine ou à des ateliers de travail autour du projet. Des rencontres avec des adolescents et des enfants de l’école primaire Pauline-Roland ont également eu lieu. Le 30 novembre, les habitants ont partagé leurs attentes aux élus.
Mobilités douces, soins de proximité, qualité des logements
Plusieurs enjeux ont été identifiés comme prioritaires par les citoyens : la mobilité (favoriser les mobilités douces, sécuriser l’espace public, améliorer les liaisons avec l’extérieur) ; la santé (maintenir l’accès aux soins en proximité) ; l’habitat (porter une attention à la qualité des logements existants et futurs, éviter de construire place Odette-Robert, limiter la densification).
Mais aussi la végétalisation, la propreté, la sécurité
Autres points récurrents dont il a été question toute la soirée, la végétalisation et la propreté du quartier, la sécurité ainsi que l’attractivité pour les commerçants et pour les habitants extérieurs au quartier Château. « Il pourrait y avoir une cuisine collective, un magasin solidaire, des cafés-concerts et des terrasses collectives », a proposé Lucette. Les préconisations sur les espaces clés du quartier, la place François-Mitterrand, le square Rigolo, les écoles, le mail Saint-Nazaire et la place Odette-Robert ont ensuite été présentés.
« Travail de qualité »
Les trois élus destinataire de l’avis citoyen – Martine Métayer, Pierre Quénéa et Annie Hervouet – ont salué la qualité du travail et les nombreuses idées. Certaines propositions formulées par les habitants, telles que la programmation du nombre de logements, déjà définie dans le cadre de la ZAC, ne faisaient pas partie du mandat de participation. « Nous avons fait le choix de partir de la programmation existante pour avancer. Requestionner l’équilibre de la ZAC nous aurait fait perdre plusieurs années alors qu’il est aujourd’hui urgent d’agir », a précisé Martine Métayer. « Vous vous êtes cependant autorisés à donner des préconisations hors des limites données et c’est très bien ! », a souligné Pierre Quénéa.
