Quelles ambitions ?
La carte peut être enrichie en faisant participer de nouvelles oreilles citoyennes. Des mesures de bruit collectives sont organisées pour les non-initiés. EL’ambition est d’impliquer l’ensemble de la collectivité, pour que les environnements sonores soient pris en compte dans toutes nos politiques publiques.
L’application NoiseCapture est développée pour avoir des données plus fines. Elle va être améliorée pour y intégrer de nouvelles fonctionnalités, notamment sur les aspects de la description, perception des bruits.
Le but est également de réfléchir avec les habitants à plusieurs actions concrètes à réaliser ensemble.
À quoi sert toute la matière collectée?
« Elle a déjà servi dans le cadre de la révision du plan de prévention du bruit dans l’environnement qui coïncidait avec SonoRezé #1. Les participants ont été associés à la définition des zones calmes de la ville, explique Claire Guiu, adjointe en charge du pôle aménagement, paysages et écologie. Les remarques des participants aux groupes de discussion ont été remontées. »
Autre application à venir : la prise en compte dans le protocole urbain et paysager mis en place par la Ville pour bâtir un cadre de vie harmonieux et durable. « La question du bruit pourrait y être intégrée et ainsi entrer dans les discussions avec les porteurs de projets », avance Claire Guiu.
Des mesures collectives sont organisées, ainsi que des ateliers entre l’automne 2023 et le printemps 2024 pour définir des actions. Certains ateliers concernent l’enjeu d’appréhension du contexte aéroportuaire mis en évidence par les habitants lors de l’atelier du 12 octobre 2023. Ces actions ne sont pas uniquement réalisées par les chercheurs. Elles doivent l’être par le collectif. C’est donc une mobilisation participative. A ce jour, un premier thème de travail a été défini : le bruit aérien.
BRUIT AERIEN : UNE ENQUETE et LES RESULTATS
Le mardi 17 septembre 2024 s’est tenue la réunion publique de mi-parcours du projet SonoRezé, dédiée à la thématique du bruit aérien.
En plus du consortium SonoRezé (composé d’élus et habitants de Rezé ainsi que des chercheurs), cette réunion a permis de réunir près de 100 personnes, avec des profils variés : citoyens, élus du secteur (du local au régional), services de l’état (DDTM, DGAC, ARS, …) et concessionnaire de l’aéroport
Il est possible de retrouver tous les ateliers, les documents de présentations et le bilan des enquêtes à ce sujet sur SonoRezé
Pour SonoRezé 2 le consortium s’élargit avec l’Institut d’Agro (d’Angers) (laboratoire ESO) et Auxilia Conseil.
SonoRezé II est financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
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